La fin de la souffrance, c’est quand on ne cherche plus … ou presque !

Si nous revenons rapidement aux fondements du yoga, il y a le monde manifesté, soumis au changement : la nature, nos émotions, nos pensées, notre corps, nos sens, tout cela fluctue constamment. Le temps passe et les choses changent, c’est l’ordre de la vie. Par simple déduction, le yoga dit qu’il y a nécessairement un référentiel qui ne change pas pour que ce mouvement existe et soit perçu. Et le témoignage des êtres éveillés qui sont allés en profondeur à l’intérieur d’eux-même confirment cela : chaque être humain est aussi fait d’un espace non soumis au changement. Les yogi appellent cela Purusha. Cette espace est rempli de qualités de paix, de tranquillité, et de silence. C’est une part de nous-même tout autant que nos pensées, nos désirs, … Ce qui est changeant en nous, appelons cela notre personnalité pour faire simple, fait de nous des êtres agissant. C’est en quelque sorte le véhicule pour que Purusha se projette (par le mental) et agisse dans le monde (par les sens et notre corps). Le piège est que notre personnalité changeante et agissante vient naturellement recouvrir cet espace de paix, et nous coupe d’une part de nous-même. Et c’est là qu’il y a identification totale au monde changeant, et oubli de notre nature profonde. C’est de là que viendrait ce sentiment éternel de manque et d’insatisfaction profonde. Et rien ne viendra combler ce manque ni apaiser cette souffrance. Recontacter notre nature profonde, Purusha, est le seul moyen pour nous guérir définitivement de cette souffrance.

C’est là que les yogi voient la souffrance comme une opportunité salvatrice : nous rappeler à notre vraie nature. Elle est l’ami qui nous rappelle que nous avons oublié « qui nous sommes » en profondeur. Ainsi, tant que nous restons ignorant à cette Source de paix en nous, ce manque originel perdurera comme la racine de toute souffrance.

C’est ainsi que les yogi voient le chemin de la sortie de la souffrance. Il ne s’agit pas de réunir les conditions parfaites dans le monde, cela est vain et toujours changeant. Tout équilibre sera bousculé et reconstruit. La seule sortie durable de la souffrance pour les yogi est le retour à la Source, et l’acceptation de la souffrance depuis cet espace paisible.

Et notre pratique de yoga dans tout cela ? Bien sûr nous bricolons avec du changeant. Nous avons mal au dos, nous pratiquons les postures, et ça va mieux, puis rebelote deux semaines après … Même chose avec le rééquilibrage de l’énergie dans notre corps.

C’est une chose, mais chaque fois que nous apaisons notre mental et nous intériorisons, nous recontactons cette nature tranquille au fond de nous même, et nous nous rappelons que nous sommes aussi Cela. Et plus nous nous appliquons à revenir à cela par la méditation, plus nous fluidifions notre relation à cette part paisible de nous même. Puis un chemin se dessine naturellement pour chacun, et par ce recul réduira la souffrance liée à l’identification au monde. Cela n’empêche en rien d’être actif dans le monde, seule la perception et le vécut changera.

Et la fin de la souffrance alors ? Cela existe disent les yogi, c’est un retournement intérieur complet, ils ont réalisé être cette Source de paix, et ils expérimentent le monde à chaque instant depuis cet espace. C’est la fin de la souffrance. Mais nous y reviendrons plus en détail. Occupons-nous déjà du mal de tête d’avoir lu cet article jusqu’au bout …

Et notre pratique de yoga dans tout cela ? Bien sûr nous bricolons avec du changeant. Nous avons mal au dos, nous pratiquons les postures, et ça va mieux, puis rebelote deux semaines après … Même chose avec le rééquilibrage de l’énergie dans notre corps.

C’est une chose, mais chaque fois que nous apaisons notre mental et nous intériorisons, nous recontactons cette nature tranquille au fond de nous même, et nous nous rappelons que nous sommes aussi Cela. Et plus nous nous appliquons et revenir à cela par la méditation, plus nous fluidifions notre relation à cette part paisible de nous même. Puis un chemin se dessine naturellement pour chacun, qui va venir par ce recul réduire la souffrance liée à l’identification au monde. Et cela n’empêche en rien d’être actif dans le monde, seule la perception et le vécut changera.

Et la fin de la souffrance alors ? Cela existe disent les yogi, c’est un retournement intérieur complet, ils ont réalisé être cette Source de paix, et ils expérimentent le monde à chaque instant depuis cet espace. C’est la fin de la souffrance. Mais nous y reviendrons plus en détail. Occupons-nous déjà du mal de tête d’avoir lu cet article jusqu’au bout …

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