« La finalité de tout ce qui est manifesté en ce monde est d’être vu par ce qui Voit. » (Yoga-sûtra II-21)
Deux traditions se rencontrent. La Source dont parle Saint-Augustin correspond à ce qui est mentionné dans les yoga-sûtra comme ce qui Voit. Il s’agit de notre essence même, qui est au-delà des mots donc depuis la nuit des temps des chercheurs spirituels testent de termes qui nous en rapprochent.
Peut-être est-ce en lien à cet appel au silence qui nous traverse d’aventure. Mais le bruit est nécessaire pour reconnaître ce silence intérieur, qui a quelque chose à nous dire de la vie. Selon les yogi, tout ce que nous vivons est au service de Cela, cela qui Voit tout ce qui est manifesté en ce monde, ce d’où nous venons et vers quoi nous retournons. Entre les deux, certains ont eu l’occasion de se rappeler de qui ils sont au plus profond d’eux-même, et ils nous en parlent. Entre les deux il y a toute une vie d’expériences pour que la Source soit bue, pour que Ce qui Voit se voit.
Qu’entendre à travers ces citations ? Suivons cette soif de lumière quand nous la ressentons, elle nous mène là où la vie nous attend. Le yoga nous aidera, en nous reliant au souffle, à nous rapprocher, nous mettre en chemin. C’est ainsi que peut-être nous sentirons qu’il y a une finalité profonde à notre existence et ce qui nous entoure : qu’elle soit bue, qu’elle soit vue, ou totalement ignorée, la Source sera là, rayonnant la joie la plus profonde qui soit. Et que cette joie demeure disait l’autre !